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Des mesures internes pour la sécurisation des accès : les points à surveiller

Une solution d’accès permet de laisser passer les personnes autorisées, alors que les autres devront se satisfaire d’admirer la façade extérieure du bâtiment. Un accès ne peut cependant gérer ces règles seul. Une sécurisation des accès n’est possible que grâce à l’interaction de dispositifs techniques et de mesures organisationnelles. Qu’est-ce que cela signifie en pratique ?

Ce sont surtout les collaborateurs qui font preuve d’une créativité quasiment illimitée pour contourner les mesures de sécurité. Emprunter un badge d’un collègue. Faire entrer des amis. Entrer dans un département pour lequel on n’a pas d’autorisation en accompagnant un collègue. Ces façons d’agir existent dans presque toutes les organisations. Les intentions ne sont pas toujours mauvaises, mais ces accès ne sont simplement pas souhaités et aucun responsable sécurité ne veut en porter la responsabilité.

Une sécurisation optimale des accès commence par la création d’une culture de sécurité.

Une organisation bien sécurisée réussit ou s’écroule avec l’envie de sécurité des collaborateurs. C’est également dans cette culture que se trouve le plus grand défi. Les règles et la discipline sont volontiers mises de côté et leur contrôle et leur maintien exigent donc beaucoup d’énergie. En d’autres termes, tout manquement aux règles de sécurité doit être associé à des conséquences fortes. L’inconvénient ? La justification de ces conséquences n’est pas facile et leur intérêt n’est pas toujours visible. Dans une centrale nucléaire, ces mesures seront comprises, alors qu’elles ne le seront pas dans un centre de distribution.

Une culture de sécurité est donc importante, mais on ne pourra s’y fier totalement que dans des cas exceptionnels. Ceci est certainement le cas à l’heure actuelle, où on demande de plus en plus de flexibilité aux employés, qui se fait aux dépens de la structure des processus classiques. 

Il est donc important de soutenir cette culture de sécurité. Ce soutien peut entre autres être basé sur la sécurisation et la gestion des accès. On déterminera pour chaque employé les espaces auxquels il a accès dans le bâtiment et dans quelle plage horaire il doit pouvoir y pénétrer.

Mesures complémentaires en cas de risques élevés

La sécurisation standard des accès ne résiste pas encore aux manipulations. Empêcher l’accès de deux personnes à l’aide d’un seul badge ou le prêt d’un badge est quasiment mission impossible. Une bonne culture de la sécurité empêchera que cela se produise souvent, mais en cas de risques élevés, mieux vaut prévenir que guérir. Des mesures complémentaires sont alors nécessaires :

Un contrôle d’accès ‘anti pass back’

Un type connu de sécurisation des accès est le type ‘anti pass back’. Un même badge ne permet qu’une seule entrée. Ce n’est que lorsqu’une sortie a été enregistrée qu’une entrée est de nouveau possible. L’accès de deux personnes à l’aide d’un seul badge est ainsi rendu plus compliqué. S’il n’y a pas de contrôle de sortie, on peut opter pour un intervalle de temps. Par exemple, un délai d’au minimum une heure devra s’écouler avant qu’une porte puisse être réouverte. Mais ceci n’est pas toujours pratique. Surtout lorsqu’il s’agit d’un espace intérieur. 

La sécurisation des accès pour le passage en fraude et le talonnage (‘anti-piggybacking’ et ‘anti-tailgating’)

Une autre mesure s’appelle le passage en fraude et le talonnage. Un signal est émis lorsque deux personnes entrent juste l’une après l’autre grâce à un seul badge. Si aucun agent de sécurité n’est présent pour intervenir à ce moment, une porte de sécurité pourvue d’un degré de sécurisation élevé est alors un choix intelligent. Le sas de sécurité Circlelock et la porte tournante sécurisée Tourlock de Boon Edam peuvent par exemple être équipés d’un sol de pesée qui mesure le poids d’une personne. Celui-ci doit correspondre environ aux données du badge ou dans la base de données. Une autre solution contre le passage en fraude et le talonnage est la StereoVision. Il s’agit d’un capteur spatial perfectionné qui détermine le nombre de personnes qui se trouvent dans un segment de la porte et qui veulent passer.

Systèmes biométriques de contrôle d’accès

Un badge peut être trouvé, prêté ou volé. Pour réduire ces risques, une identification biométrique est possible. 

L’identité de la personne est alors contrôlée à l’aide de ses propres caractéristiques corporelles, telles que

  • l’empreinte digitale ;
  • le motif de l’iris ;
  • la forme du visage. 

Il suffit de quelques paramètres pour obtenir un degré élevé de précision, sans que la protection des données personnelles des utilisateurs ne soit compromise. Ces systèmes biométriques de contrôle d’accès peuvent souvent être intégrés facilement dans les portes tournantes ou les sas de sécurité.

Une bonne culture de sécurité dans votre entreprise est très importante. L’optimisation de la sécurisation des accès à l’aide de divers types d’innovations est toutefois indiquée. Les meilleures options pour votre projet ? Contactez-nous et notre expert en accès vous conseillera.

Tandi Rowe